Check-points en centre-ville du Caire

Voici la carte du Centre ville. Le point le plus au nord, c’est la place Tahrir. Puis dans les 3 points bleus, au milieu, les bureaux administratifs du projets (« Bab el Louk ») où travaille Emy, entre le Parlement (à l’ouest) et le ministère de l’Intérieur (à l’est).  Voici le parlement depuis le parking de « Bab el Louk ». C’est vraiment juste à côté…

Tout au sud, le Centre culturel français, ou CFCC, endroit très agréable doté d’un resto en terrasse ombragée (où les expats de Bab el Louk vont déjeuner le jeudi midi pour échapper au mixed grill de la cantine) et d’une médiathèque bien fournie. Derrière le CFCC, l’Institut d’archéologie, un palais au milieu d’un beau jardin, mais ouvert au public seulement en de rares occasions. On voit la station Saad Zaghloul où s’arrête Emy le matin, et la station Sadat, place Tahrir.

Les petits traits rouges sont les murs faits d’énormes blocs de béton, qui ont été construits pour éviter que les manifestants viennent depuis Midan el Tahrir (la « place de la Libération » en arabe) vers le ministère de l’intérieur. Ci-dessous, un des murs en partie démonté à l’époque d’une accalmie. Depuis, il est de nouveau entier.

Au fait, le gros bâtiment que l’on aperçoit derrière le mur, c’est le Mogama, place Tahrir, où Geo était allé chercher son tampon pour son passeport d’urgence…

Les traits verts sont des check-points en chevaux de frise, que l’on peut franchir soit seulement à pied, soit en voiture également. Emy en passe un tous les jours. A la nuit tombée, l’endroit est bourré de policiers et pas des plus rassurants… Avec tout cela, le centre-ville est complètement transformé, et venir à Bab el Louk pour les gars du chantier relève du parcours du combattant.

La zone où les rues sont en arcs de cercle, entre le Nil et le Centre culturel français, s’appelle Garden City, c’est une zone d’ambassades, ambassade américaine notamment, et d’hôtels, comme le Semiramis, le Four Seasons… Les VIE et les stagiaires étaient auparavant logés dans des guest houses situées dans cette zone, ce qui était plutôt pratique pour ceux qui travaillaient dans les bureaux du centre ville. Et puis, surtout, juste à côté se trouve Zamaleck (l’île que l’on voit à l’ouest), endroit intéressant pour sortir le soir et autrefois peuplée d’une partie des expats du Projet. Plus personne n’habite plus à Zamaleck pour des raisons de sécurité (problème des ponts en cas d’évacuation). Pendant les manifs de fin 2011, il restait un VIE dans la guest house de Garden City. Il a eu droit aux manifs sous son balcon !

Dans le prochain épisode, le centre-ville « côté fun de l’île »…