Salvador de Bahia – croisière transatlantique
Troisième étape au Brésil : Salvador de Bahia ! Ou, de son petit nom complet : Sao Salvador de Bahia de Todos Os Santos (Saint Sauveur de la Baie de Tous les Saints). A l’arrivée, notre bateau a du effectuer un petit cargos-slalom :
Belle vue dès l’arrivée au port depuis notre cabine. 
Première capitale du Brésil, Salvador compte aujourd’hui 2,9 millions d’habitants.C’est un pôle de culture multiraciale. Salvador est connue pour son melting pot de religions, et pour son amour de la musique. Notamment, le candomblé est une religion afro-chrétienne qui utilise le support de la musique pour permettre la transe. Il est conseillé, pour se repérer dans Salvador, de la découper mentalement en quatre zones : plages, faubourgs, ville basse et ville haute.
Nous avions une excursion organisée par MSC dans notre package de départ. Notre guide, Tillman, était un Allemand expatrié au Brésil depuis de nombreuses années, après un mariage, deux enfants et un divorce avec une Brésilienne… Il semblait dire que la vie n’était pas si facile, bien qu’il soit amoureux de Salvador, parce que chère, tandis que les salaires sont plutôt peu élevés.
Nous avons commencé la visite par la célèbre église des miracles, Nosso Senhor do Bonfim. On vous y vend des petits bracelets en tissus que l’on est censé attacher à son bras ou sur la grille de l’église avec 3 noeuds, en faisant un voeu à chaque noeud. Quand les noeuds se défont, les voeux se réalisent. Il vaut mieux prévoir de la monnaie s’il l’on veut en acheter. L’une des dames du car en a acheté un gros paquet et en revendait aux personnes qui n’avaient ni reals brésiliens ni dollars…
L’Eélise elle-même n’a rien d’exceptionnel, très baroque, assez petite et envahie de touristes – mais aussi de Brésiliens. Cette petite salle (photo ci-dessous) contient les ex-voto des personnes dont la guérison a été accordée. La partie du corps guérie y est accrochée sous forme de moulage en cire.
Nous avons déambulé en bus à travers la ville. Petit Adrien a fini par en avoir ras la casquette du bus, et nous ne savions plus quoi faire, mais il s’est finalement endormi en tétant et il a d’ailleurs fallu le transporter dans cette position quand nous sommes descendus du bus…
Le quartier des ambassades était impressionnant, avec ses vieilles et énormes demeures, ses beaux immeubles, ayant accès à la plage par téléphériques ! On nous a fait visiter la fondation d’une religieuse, Irma Dulce, qui a œuvré pour les pauvres. La fondation n’était pas d’un intérêt extraordinaire et tous les panneaux étaient uniquement en brésilien, mais la dame est apparemment une icône locale et son oeuvre semble impressionnante. Puis nous sommes descendus dans le quartier du Pelourinho (« pilori »). Ce quartier est l’ensemble d’architecture coloniale des XVII et XVIIIème siècles le plus important des deux Amériques. Il est classé à l’Unesco. On y trouve la Casa de Jorge Amado. On nous a emmenés visiter des boutiques de souvenirs sans intérêt, mais sinon, les explications de Tillman étaient intéressantes, puis nous avons eu quartier libre pendant une heure pour nous promener.
Nous sommes ensuite allés visiter l’église et le couvent Sao Francisco. L’église est couverte de dorures, c’est assez incroyable. Il se dit qu’une tonne d’or a été nécessaire à la décoration… Dans le cloître, une série de panneaux en azulejos réalisés au Portugal représentent des thèmes philosophiques.
Des bahianaises en habit traditionnel :
Départ de Salvador: 
