Roof Top à Zamaleck

Où trouver le Roof Top, Zamaleck, n’est pas si facile…

Mon frère nous avait donné cette adresse pour la vue.

Sous le pont du 26 juillet, en allant d’est en ouest, il faut tourner à droite juste avant la station service puis s’arrêter au niveau du magasin Converse. Juste là, c’était facile, mais nous étions à présent perplexe. Aucune indication d’aucune sorte. Après renseignement auprès de quelques bawabs et un policier, nous sommes entrés dans un hôtel miteux où l’on nous a aiguillés vers un ascenseur antédiluvien sans porte. Au 4ème, il fallait sortir et monter le dernier étage à pied.

Où le Roof Top s’avère ne pas être au top dans tous les domaines

Le bien nommé café restaurant Roof Top n’avait pas l’air très ouvert, mais le serveur nous a néanmoins sorti une carte crasseuse, à l’image des tables, des chaises et du sol, et sommé d’attendre un peu que la cuisine ouvre.

Nous en avons profité pour admirer la vue, effectivement superbe, au prix de quelques crises cardiaques quand Adrien s’accrochait aux rembardes brinquebalantes et mal arrimées.

Nous avons choisi quelques mezze. Comme ils n’étaient disponibles, nous nous sommes rabbatus sur le 3 plats effectivement servis.

Geo s’est bataillé avec le serveur parce qu’il n’y avait pas de grande bouteille d’eau et que les petites bouteilles étaient beaucoup plus chères.

A peine le serveur parti, Geo reçoit un appel d’ikéa, dont les livreurs sont arrivés chez nous avec plus d’une heure d’avance. Je vais donc annuler la commande auprès du serveur, qui arrivait triomphant, une grande bouteille d’eau à la main, que j’ai prise, puis lui ai rendue, à cause d’une marque (de sang ?!) sur l’étiquette. Déprimé, il nous a laissé partir en secouant la tête.

Où quitter le Roof Top est encore l’épisode le plus périlleux de la journée

Après avoir manqué nous tuer dans l’escalier trempé et glissant, nous avons réembarqué dans la cage à poulie pompeusement dénommée ascenseur, de même qu’une dame hystérique qui a appuyé frénétiquement sur tous les boutons jusqu’à que Geo lui précise avec délicatesse que nous ne souhaitions passer tout le reste du vendredi coincé dans un mètre carré surchauffé. (Elle est finalement descendue au rdc donc il devait lui manquer une case, enfin bref). Nous sommes repartis tambour battant vers chez nous pour rejoindre les livreurs d’Ikea à qui nous avions promis que nous arrivions dans 10 min (rire machiavélique, nous étions à 30min au moins de Maadi). Nous nous sommes perdus à Shoubra, un quartier plus que populaire où nous avons failli rester embourbés dans une flaque d’eau entre un tuk tuk et un âne, puis nous sommes remontés sur la Ring Road et finalement rentrés à bon port.

Encore un bon vendredi au Caire.