Jusqu’au cou dans la boue à Wadi Natrum

Il se trouve que, outre l’absence despérante de tout panneau nous indiquant la route à suivre (problème endémique en Egypte), il avait particulièrement plu les quelques jours précédents notre expédition. Or, ce phénomène étant particulièrement rare en Egypte, rien n’est prévu pour, et les routes de villages, déjà peu carrossables en temps normal, deviennent des torrents de boue. Au sens propre. Wadi Natrum

Nous avons cependant tenté notre chance, enfoncés jusqu’à mi-jantes dans les ornières, dans l’ambiance des villages du delta,

Wadi Natrum
fait quelques demi-tours, traversé un stade en voiture, pour finalement nous apercevoir que la route qui, nous en sommes quasiment sûrs, devait nous conduire aux monastères, était barrée car noyée sous la boue…

Comme nous avions aperçu un clocher et une croix,

Wadi Natrum

nous avons tenté de nous en approcher, et sommes finalement arrivés à côté d’une église, dite de Saint Joseph. Certes, ce n’était pas un monastère, mais c’était intéressant quand même. Il y avait des salles à visiter partout, que nous ouvrait au fur et à mesure un serviable Monsieur Passe-partout. Wadi Natrum

Wadi Natrum

Wadi Natrum

De l’autre côté de la rue, dans un immeuble qui ressemblait, selon les dires de Geo, à un repaire de camés, nous sommes montés par un vieil ascensceur branlant (nous aurions préféré prendre les escaliers pour plus de sûreté, mais impossible de convaincre nos guides), accompagnés d’une nuée d’enfants espiègles (et d’ados un petit peu lourds), jusqu’au 8ème ou 9ème étage. Et là, nous avons encore visité une autre salle de prière avec une relique, et surtout, nous avons eu une vue magnifique sur le paysage alentour et les lacs qui donnent son nom à la vallée du Natrum.

Wadi Natrum

Voici la voiture en rentrant de cette expédition !

Wadi Natrum