Retour vers Sao Paulo – fin de la croisière transatlantique

Dernière escale de notre croisière transatlantique : Santos, le port de Sao Paulo. Cependant la journée entière était consacrée au transport vers l’aéroport. Notre avion décollait à 19h, direction Francfurt, où nous avions un autre vol vers Paris.

Dans la nuit, nous avons sorti nos valises dans le couloir avant minuit. Le matin, nous devions évacuer notre cabine à 7h et nous rendre dans l’amphithéâtre à 8h. Nous avons pris un peu plus notre temps, sachant comment tout allait prendre du retard… Ce qui n’a pas manqué d’arriver, puisque nous avons attendu une bonne heure et demie que les autorités portuaires se décident à autoriser le débarquement (version officielle). Une fois dans le hall du port, il a fallu récupérer nos valises dans un chaos indescriptible, puis tenter de découvrir notre car dans un chaos encore plus inimaginable… Nous avions des numéros distribués par MSC qui ne correspondaient ni aux numéros affichés sur les cars, ni aux numéros accrochés sur le auvent du port au-dessus des cars. Nous avons fini par découvrir un car qui partait dans la bonne direction, en insistant lourdement auprès de trois dames brésiliennes derrière un comptoir volant, complètement dépassées par la pagaille ambiante. Tout n’était pas gagné, car il fallait encore réussir l’exploit de faire rentrer à la fois nos trois personnes et nos deux valises dans le même car ! Geo, mal remis de sa cuite (ahah, mais non…), restait complètement abasourdi par la chaleur et la cohue et n’avançait pas d’un poil vers la soute, tandis qu’Adrien et moi, déjà installés dans le car, commentions avec une autre dame dont le mari se bataillait également en bas avec les valises l’avancée des opérations. Trois dames sont montées dans le car après avoir enfournés leurs valises, sauf qu’elles n’avaient plus de place pour s’asseoir, et donc, il a fallu retrouver leurs valises dans la soute et les sortir, ce qui n’a pas aidé du tout à faire progresser la situation. Un monsieur a essayé de piquer la place de Geo à côté de nous. Une dame sympathique est descendue voir Geo avec l’organisatrice locale pour l’aider à embarquer nos bagages. Enfin, une fois tout le monde bien échevelé, tendu, suant, soufflant, scandalisé, mais assis dans le car, nous avons pu partir.

Nous avons apprécié le paysage sur la route.

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Adrien a sympathisé avec nos voisins de derrière, d’à côté, de devant, d’un peu plus derrière… ce qui l’a bien occupé. Il a essayé de manger une pomme (sans dent, pas évident). Il a quand même un peu chouiné et un peu dormi.

Sao Paulo croisière

Nous avons eu de la chance, car la circulation était fluide et nous n’avons roulé qu’un peu moins de 2h, au lieu des 3 ou 4h annoncées. Nous n’avons pas vraiment compris pourquoi le car nous a descendus au niveau des arrivées, mais du moins étions-nous au bon terminal, car d’autres devaient encore prendre une navette.

Nous avions plus de 7 heures d’attente devant nous… Nous avons remarqué que presque personne ne parlait anglais parmi le personnel de l’aéroport, ce qui nous a un peu surpris ! Nous avons mangé dans une pizzeria, où l’expression « tu as le temps, tu n’as pas un avion à prendre ! » prenait tout son sens. Nous avons déambulé, regardé les boutiques, regardé les avions…Sao Paulo croisière

 

Sao Paulo croisière

Et enfin, nous avons embarqués.

Sao Paulo croisièreLe trajet s’est plutôt bien passé, puisqu’Adrien a dormi presque tout le vol. Une hôtesse est venue nous demander à 23h (?!) si nous avions besoin d’un petit pot pour le bébé.Sao Paulo croisière

A Francfort, nos avons drivé des collègues de croisière un peu paumés. Adrien a bien rigolé dans ce deuxième vol qui nous a paru bien court comparé au calvaire du précédent (dormir serrés comme des sardines avec un bébé dans les bras et un bruit terrible n’est pas une partie de plaisir).

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Nous sommes prêts à repartir !